Le gouvernement ivoirien ne veut aucunement rester en marge. Il entend prendre toute sa part, dans les obsèques de l’institutrice, Kéké Loyoh Christelle Flavie, retrouvés morte (égorgée) le 20 novembre dernier à son domicile à Gbatongouin, (village situé à Man), avec son fils âgé de 7 ans.
La ministre de la Cohésion nationale, de solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, s’est rendue ce week-end à Toumodi, au quartier Dioulakro, chez les parents de la défunte. Au nom du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, elle est allée faire le ‘’Yako’’ du gouvernement. A la famille éplorée, une enveloppe d’un montant de 1.700.000 Fcfa a été remise, pour l’accompagner dans l’organisation des obsèques. « C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris cette nouvelle. Ces décès ont touché le gouvernement et toute la population ivoirienne. Nous sommes là pour pleurer nos victimes avec vous », a exprimé la ministre de la Cohésion Nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté. Partageant la douleur de cette famille, elle a indiqué que « ce n’est pas facile pour un parent de perdre son enfant et de surcroit de façon tragique, mais notre présence auprès de vous montre que vous n’êtes pas seuls dans cette rude épreuve. C’est notre devoir de vous apporter le soutien moral de l’Etat en de telles circonstances ». Au nom de toute la famille endeuillée, Kéké Abaka Nestor, le géniteur de l’institutrice décédée, a salué le geste du gouvernement. « La perte de notre fille laisse un grand vide dans notre famille. Flavie était pour nous un pilier, c’est elle qui s’occupait de la scolarité de ses frères et subvenait à nos besoins. Mais déjà voir la délégation du ministère venir nous dire « Yako », nous soulage énormément », a-t-il exprimé. Selon lui, ce geste et l’assistance de l’Etat sont louable au point où ils permettent d’atténuer « nos douleurs et pour cela nous vous sommes redevables. Je saisis aussi l’occasion pour dire un grand merci à toute la population ivoirienne et celle vivant hors de nos frontières pour leur élan de solidarité. Jusqu’à présent, on ne cesse de recevoir des appels et messages de réconfort. Merci à tous ! »
Issa Nambene Coulibaly