Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (CMU), Pierre N’Gou Dimba, a expliqué jeudi 31 octobre 2024, à Abidjan, les réformes entreprises par son département pour renforcer la gouvernance en matière de santé en Côte d’Ivoire.Selon M. Dimba, ces réformes s’évaluent à deux niveaux. D’une part le versant clinique qui a vu l’opérationnalisation à ce jour de 2 700 Etablissements sanitaires de premier contact (ESPC), 104 hôpitaux généraux, 21 Centres hospitaliers régionaux (CHR), cinq Centres hospitaliers universitaires (CHU) et sept établissements spécialisés.Le versant administratif, a-t-il affirmé, comprend 113 directions départementales de la santé, 33 directions régionales encadrées par deux directions générales et des directions centrales chapeautées par le cabinet.« La réforme hospitalière en cours a apporté des innovations majeures au système hospitalier en transformant les établissements sanitaires en Établissements publics hospitaliers (EPH) avec une personnalité morale et une autonomie de gestion, afin d’accroitre leurs capacités à dispenser des prestations de qualité répondant aux besoins de santé des populations », a souligné le ministre.En termes de statistiques, il a annoncé un effectif des ressources humaines du secteur s’élevant à plus de 52 000 agents, 15 millions de personnes enrôlées à la Couverture maladie universelle (CMU) avec cinq millions de cartes produites, la disponibilité du sang et des produits sanguins avec la réduction du prix de cession à 3 000 FCFA aussi bien dans le secteur public qu’au privé depuis 2022.Pierre Dimba a aussi parlé des progrès enregistrés dans la lutte contre certaines pandémies comme le paludisme (49 000 enfants déjà vaccinés), la tuberculose (baisse de l’incidence de 31%), le VIH-SIDA (baisse du taux de prévalence à 1,82% depuis 2023).
Issa Coulibaly